( 4 avril, 2009 )

Sihem BENSEDRINE journaliste et  militante tunisienne des Droits de l’Homme, initiatrice de la radio indépendante KALIMA,  a été refoulée à son arrivée à l’aéroport d’Alger ce samedi  04 avril 2009 à 11 h en provenance de Paris. 
Mme BENSEDRINE, représentante du groupe de travail arabe sur le monitoring des medias AWG-MM, est invitée par
la LADDH pour participer au programme de monitoring des medias, initié par la ligue. 


La LADDH s’indigne contre  cette interdiction de territoire non justifiée   qui  vise une militante des droits de l’Homme connue pour son engagement  en faveur de  la démocratie en Tunisie. 
Elle  dénonce cette solidarité des  régimes  contre l’action des défenseurs des droits de l’Homme dans l’espace Maghrébin. Le Maghreb des peuples reste l’otage de l’union des régimes  
Alger le 04.04.09 
Le président, Maître Mostefa BOUCHACHI
 

( 5 mars, 2009 )

Déclaration de l’assemblée pour la justice climatique !

Mael Theuliere

Non aux solutions néolibérales, oui aux réponses des peuples !

Depuis des siècles, le productivisme et le capitalisme industriel détruisent nos cultures, exploite

notre travail et empoisonne notre environnement. Aujourd’hui, avec la crise climatique, la terre

dit « ça suffit », « ya basta » ! Une fois encore, ceux qui sont à l’origine des problèmes nous

expliquent qu’ils ont des solutions : le marché d’émission de gaz carbonique, le soit disant

« charbon propre », l’énergie nucléaire, les agro-fuels, et même un « new deal » vert. Mais ce sont

des fausses solutions, des illusions néolibérales. Il nous faut aller au-delà de ces illusions. Les

solutions réelles au changement climatique sont en train de ses construire avec ceux qui ont

toujours protégé la terre et ceux qui se battent tous les jours pour défendre l’environnement et

leurs conditions de vie. Nous devons aujourd’hui globaliser ces solutions. Pour nous, les luttes

pour la justice climatique et la justice sociale sont la même chose.

C’est la lutte pour l’accès à la terre, la défense des forets, l’accès à l’eau, la réforme agraire et

urbaine, la souveraineté alimentaire et énergétique, la lutte pour le droit des femmes et le droit

des travailleurs. C’est le combat pour l’égalité et la justice pour les populations indigènes, pour

les peuples du « Sud global », pour la répartition des richesses et la reconnaissance de la dette

écologique historique que doivent les pays du Nord. Contre les intérêts désincarnés et dominés

par la logique du marché des élites et contre le modèle dominant de développement basé sur le

consumérisme et la croissance sans fin, le mouvement pour la justice climatique revendique la

défense des « biens communs » et met les questions sociales et économiques au coeur de notre

combat contre le changement de climat. Nous appelons les salariés, les paysans, les pêcheurs, les

jeunes et les étudiants, les peuples indigènes et tous les êtres humains concernés, du Nord comme

du Sud, de joindre cette bataille commune pour construire les solutions réelles à la crise

climatique pour le futur de la planète, celui de nos sociétés et de nos cultures.

Ensemble, nous construirons le mouvement pour la justice climatique. Nous soutenons les

mobilisations face au G20 et la crise du 28 mars au 4 avril, ainsi que la mobilisation du 17 avril

2009 de la Via Campesina. Nous soutenons l’appel à une journée mondiale d’action pour la

défense de la « Mère Terre » et les droits des peuples indigènes du 12 octobre. Nous appelons à

nous mobiliser avec différentes formes d’action pour la conférence de l’ONU de Copenhague, en

particulier pour la journée d’action du 12 décembre. Dans tous les aspects de notre travail, nous

voulons dénoncer les fausses solutions, faire entendre les voix du Sud, défendre les droits de

l’homme et renforcer notre solidarité dans le combat pour la justice climatique. Si nous faisons

les bons choix, nous pouvons construire un monde meilleur pour toutes et tous.

( 20 février, 2009 )

 doc doc1.doc

Pour un forum social mondial sciences et démocratie

Pour un dialogue politique entre les scientifiques et les mouvements sociaux à travers la planète

Depuis 2001, les forums sociaux mondiaux (FSM) se sont progressivement inscrits dans les agendas de milliers

d’ONG, médias, syndicats, mouvements sociaux, autorités locales, institutions et même gouvernements à

travers la planète, comme un moment de réflexions, de partages et de constructions d’innovations sociales,

culturelles et économiques à l’échelle du monde.

Bien que l’impact des sciences et des techniques sur toutes les dimensions de notre vie en société soit plus fort

que jamais, nous observons, depuis l’origine des FSM, un déficit chronique de la présence des thèmes

scientifiques et techniques. Il ne s’agit ni d’un désintérêt ni d’une absence de capacité d’expertise mais d’un

manque de prise en compte politique des enjeux liés à la place et au devenir des sciences dans nos sociétés, de

la part des mouvements sociaux mais aussi des scientifiques.

C’est pourquoi nous pensons que la construction d’un espace de coopérations ouvertes, de débats publics, larges

et démocratiques, entre scientifiques et organisations du mouvement social à l’échelle de la planète ouvrirait des

perspectives nouvelles pour :

1. promouvoir et développer le statut de biens communs des connaissances de l’humanité

2. débattre sur les enjeux et les moyens pour la science et les scientifiques d’exercer leurs responsabilités

sociales;

3. renforcer l’autonomie de la recherche, défendre les missions de service public de la recherche et

améliorer les conditions dans lesquelles les activités scientifiques sont menées par les étudiants, les

chercheurs et les ingénieurs;

4. renforcer la capacité des mouvements citoyens à produire de la connaissance et à être partenaires des

institutions scientifiques;

5. renforcer la capacité de nos sociétés, au Nord comme au Sud, à prendre des décisions démocratiques

dans le champ des sciences et des technologies.

Les membres de la communauté scientifique et les acteurs des mouvements sociaux ont besoin de partager leurs

expertises et leurs conceptions pour construire une société plus respectueuse des droits humains, des cultures et

des besoins sociaux et écologiques.

C’est pourquoi, nous, membres de la communauté scientifique, organisations et citoyen(ne)s appelons à

l’organisation d’un forum social mondial « sciences et démocratie » à l’occasion du forum social mondial de

Bélem, en janvier 2009, au Brésil.

( 13 février, 2009 )

Déclaration de l’Assemblée des mouvements sociaux lors du Forum social mondial 2009

Belém : Nous ne payerons pas la crise ! Que les riches la paient ! Pour des alternatives anti-impérialistes, anti-capitalistes, féministes, écologistes et socialistes ! 

 

 

Nous, les mouvements sociaux du monde entier nous nous sommes réunis à l’occasion du 9e Forum social mondial à Belém en Amazonie où les peuples résistent à l’usurpation de la nature, de leurs territoires et de leurs cultures. Nous sommes en Amérique latine là où au cours de la dernière décennie a eu lieu une nouvelle rencontre entre les mouvements sociaux et les mouvements indigènes. Ces derniers questionnent radicalement depuis leur cosmovision le système capitaliste. L’Amérique latine a ces dernières années mené des luttes sociales très radicales qui ont conduit au renversement de gouvernements néolibéraux et à la mise en place de gouvernements qui ont mené à bien des réformes positives comme la nationalisation de secteurs vitaux de l’économie et de réformes constitutionnelles démocratiques. 

Dans ce contexte, les mouvements sociaux d’Amérique latine ont agi de manière adéquate en décidant d’appuyer les mesures positives adoptées par ces gouvernements tout en maintenant leur capacité de critique à leur égard. Ces expériences nous aideront à renforcer la résistance ferme des peuples contre la politique des gouvernements, des grandes entreprises et des banquiers qui déchargent les effets de la crise sur les opprimé(e)s. 

Actuellement, nous les mouvements sociaux de la planète faisons face à un défi de portée historique. La crise capitaliste internationale qui porte préjudice à l’humanité s’exprime sur différents plans : c’est une crise alimentaire, financière, économique, climatique, énergétique, migratoire…, de civilisation qui accompagne la crise de l’ordre et des structures politiques internationales. 

Nous sommes face à une crise globale provoquée par le capitalisme qui n’a pas d’issue au sein du système. Toutes les mesures adoptées pour sortir de la crise ne cherchent qu’à socialiser les pertes pour assurer la survie d’un système basé sur la privatisation des secteurs stratégiques de l’économie, des services publics, des ressources naturelles et énergétiques, la marchandisation de la vie et l’exploitation du travail et de la nature ainsi que le transfert de ressources de la Périphérie au Centre et des travailleu/rs/ses à la classe capitaliste. 

Ce système est régi par l’exploitation, la compétition exacerbée, la promotion de l’intérêt privé individuel au détriment de l’intérêt collectif et l’accumulation frénétique de richesses par une poignée de nantis. Cela génère des guerres sanglantes, alimente la xénophobie, le racisme et les extrémismes religieux, cela renforce l’exploitation des femmes et la criminalisation des mouvements sociaux. Dans le contexte de cette crise les droits des peuples sont systématiquement niés. L’agression sauvage du gouvernement israélien contre le peuple palestinien est une violation du droit international qui constitue un crime de guerre, un crime contre l’humanité et aussi un symbole de la négation de droits dont souffrent également d’autres peuples du monde. Cette impunité honteuse doit cesser. Les mouvements sociaux réaffirment leur soutien actif à la lutte du peuple palestinien ainsi qu’à toutes les actions des peuples du monde contre l’oppression. 

Pour faire face à la crise, il est nécessaire d’aller à la racine du problème et d’avancer le plus rapidement possible vers la construction d’une alternative radicale qui en finisse avec le système capitaliste et la domination patriarcale. Il est nécessaire de construire une société basée sur la satisfaction des besoins sociaux et le respect des droits de la nature ainsi que la participation populaire dans un contexte de pleine liberté politique. Il est nécessaire de garantir l’exécution de tous les traités internationaux sur les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels (individuels et collectifs) qui sont indivisibles. 

Dans cette perspective, nous devons lutter pour impulser la plus large mobilisation populaire par une série de mesures urgentes comme : 

-  la nationalisation sans indemnisation et sous contrôle social du secteur bancaire 

-  la réduction du temps de travail sans réduction de salaire 

-  des mesures pour garantir la souveraineté alimentaire et la souveraineté énergétique 

-  l’arrêt des guerres, le retrait des troupes d’occupation et le démantèlement des bases militaires étrangères 

-  la reconnaissance de la souveraineté et de l’autonomie des peuples qui garantisse le droit à l’autodétermination 

-  la garantie du droit à la terre, au territoire, au travail, à l’éducation et à la santé pour toutes et tous. 

-  La démocratisation des moyens de communication et de connaissance 

Le processus d’émancipation sociale poursuivi par le projet féministe, écologiste et socialiste du XXIe siècle aspire à libérer la société de la domination exercée par les capitalistes sur les grands moyens de production, communication et services par l’appui à des formes de propriété d’intérêt social : petite propriété familiale, propriété publique, propriété coopérative, propriété communale et collective. Cette alternative doit être féministe car il est impossible de construire une société basée sur la justice sociale et l’égalité des droits si la moitié de l’humanité est opprimée et exploitée. 

Enfin, nous nous engageons à enrichir le processus de construction de la société basée sur la qualité de vie en reconnaissant le participation active et l’apport des peuples indigènes. 

Nous, les mouvements sociaux sommes face à une occasion historique pour le développement d’initiatives d’émancipation à l’échelle internationale. Seule la lutte sociale des masses peut sortir les peuples de la crise. Pour impulser cette lutte, il est indispensable de développer un travail de conscientisation et de mobilisation à la base. 

Le défi pour les mouvements sociaux est d’arriver à organiser la convergence des mobilisations globales à l’échelle de la planète et de renforcer notre capacité d’action en favorisant la convergence de tous les mouvements qui cherchent à résister à toutes les formes d’oppression et d’exploitation. 

Nous nous engageons ainsi à : 

-  Mettre en place une semaine d’action globale contre le capitalisme et la guerre du 28 mars au 4 avril 2009 avec : 

- une mobilisation contre le G20 le 28 mars 

- une mobilisation contre la guerre et la crise le 30 mars 

- une journée de solidarité avec le peuple palestinien pour impulser un boycott, le désinvestissement et les sanctions contre Israël le 30 mars 

- la mobilisation contre le 60e anniversaire de l’OTAN le 4 avril 

- etc 

- Renforcer les mobilisations qui se tiennent chaque année 

- 8 mars : journée internationale de la femme 

- 17 avril : journée internationale de la souveraineté alimentaire 

- 1er mai : journée internationale des travailleu/rs/ses 

- 12 octobre : mobilisation globale de lutte pour la Terre Mère, contre la colonisation et la marchandisation de la vie 

-  Mettre en place un agenda des résistances contre le sommet du G8 en Sardaigne, le sommet climatique de Copenhague, le sommet des Amérique à Trinité et Tobago… 

Nous répondons ainsi à la crise par des solutions radicales et des initiatives d’émancipation. 

Belèm : 1 Février 2009

( 9 février, 2009 )

Emigration Clandestine en Algérie

Les brigades des gardes-côtes relevant de la façade maritime ouest ont mis en échec en 2008 quelque 418 tentatives d’émigration clandestine au large du littoral ouest du pays, indique-t-on auprès de ce service.

Dans son bilan d’activités présenté lors de l’ouverture samedi d’une semaine d’information sur les forces navales algériennes à Oran, le service des gardes-côtes a affirmé avoir procédé au repêchage de 48 corps de personnes noyées au large de ces mêmes côtes, tandis qu’une dizaine d’autres ayant tenté l’aventure vers la rive nord de la Méditerranée sont portées disparues. A cela s’ajoutent 38 opérations de secours en mer à des pêcheurs et autres personnes en détresse dans les eaux territoriales au cours de la même année. 28 personnes blessées en mer ont été également secourues par les mêmes équipes, selon la même source. Depuis début 2009, pas moins de 17 personnes ont été secourues et 6 personnes décédées par noyade ont été repêchées, a indiqué le même service qui fait également état de quatre disparus en mer.

 

Par APS

( 5 février, 2009 )

                                                                                                                                

                                                                                                                                  Alger  le 4 Fevrier 2009





COMMUNIQUER


                                            Organisé à Belém, capitale de l’Amazonie au Brésil, du 28 janvier au 02 février 2009, le Forum Social Mondial, espace libre de confrontation des idées et de débats démocratique, a regrouper plus de 130 000 altermondialistes venus de tous les coins de la planète dont un représentant de l’association RAJ . Avec pour objectif d’échanger dans le cadre non formel et ouvert pour réfléchir ensemble avec toutes la diversité, à des initiatives concrètes pour transformer le Monde dominé par la mondialisation et l’impérialisme vers un autre Monde meilleur, un Monde de Démocratie , de  Justice Sociale et de Paix.

                                                Deux ateliers furent organisés par les organisations issus de la région Afrique du Nord (dont le RAJ) et de l’Orient  avec l’appui de l’ONG Canadienne d’Alternatives.Un de ses ateliers a planché sur les perspectives de développement des dynamiques issus des forums sociaux dans la région, et l’autre sur l’Internet comme outil de mobilisation et de soutien des dynamiques de la société civile de la région.

A cet effet, après un large débat, et vu  la place stratégique et géopolitique de la région Maghreb et Machrek, qui est également devenu un noyau de conflits et d’intérêts international, il a été décidé de renforcer le processus du Forum Social Maghrébin et de lancer le premier Forum Social de la région Maghreb/Machrek. A cet éfet , des réunions élargies seront programmées pour trouver des mécanismes pour lancer ce processus afin de trouver des alternatives aux politiques qui ont échouées suivis par les régimes autoritaires et totalitaires de la région.

Pour soutenir et consolider les dynamiques des mouvements sociaux dans la région à l’échelle locale et internationale, un portail internet sur la société civile Maghreb/Machrek «www.e-joussour.net » est à la disposition de tous les organisations progressistes avec la possibilité d’y adhérer et d’y publier leur documentation .

                                            Dans une ambiance très militante, des marches de soutiens aux peuples en luttes dont le peuple Palestinien furent organisés ainsi que des centaines d’ateliers de travail sur différents thèmes qui tous ont un point commun , sauvegarder la planete Terre . Le FSMondial fut cloturer dans une ambiance très féstive et rendez vous a été pris pour le prochain rendez vous planetaire des Altermondialistes , militants progréssistes de tous les continents.

                      P/ le RAJ

                        Abdelouhab Fersaoui (représentant du RAJ au FSMondial, Bélem 2009, Brésil)


( 2 février, 2009 )

Nous venons  d’apprendre avec stupeur et une grande tristesse le décés d’El Hadja , mère de Monsieur Lezzar , avocat , journaliste et Ami du RAJ .
 
       En ce pénible moment , nous présentons à Mr Lezzar et sa famille nos condoléances les plus attristées tout en les assurons de notre total soutiens et leurs souhaitons courage et patience .
 
       « C’est la nuit qu’il est beau de croire en la lumière ».
 
       P/RAJ (Rassemblement-Actions-Jeunesse)
       Le SG
       Hakim Addad  

( 8 janvier, 2009 )

des milliers d’étudiants répondent à l’appel du RAJ pour la Palestine

Association Nationale de Jeunes

Rassemblement Actions Jeunesse

RAJ

 
 

COMMUNIQUE

 
Le RAJ université de Béjaia a organisé une marche pacifique ce mardi 6 janvier 2009 en soutien au peuple palestinien.
Cette marche a réunit des milliers d’étudiants (es) ainsi que des enseignants qui ont parcouru un long trajet, du campus  Targa Ouzemour jusqu’à la place El-kods au centre ville de  Béjaia et ceci   dans le calme.
L’unique slogan scandait ; «  Justice/ Paix/ Stop aux violences à Ghaza et dans toute la Palestine ».
Nous notons qu’étaient présents à cette marche les membres des comités RAJ de l’université Ferhat Abbas (Sétif), l’université de Bouira et le comité d’Aït Smaïl.
Le RAJ continuera à soutenir la juste cause du peuple Palestinien, tant que ce dernier n’aura pas retrouvé la plénitude de ces droits.
 
Nous disons au dirigeants arabe et en particulier aux dirigeants algériens, que :« la Palestine ne sera pas détruite tant par ceux qui lui veulent du mal, mais bien plus par ceux qui les regardent agir  sans intervenir ».


Béjaia le 06/01/09

RAJ : Plusieurs milliers d’étudiants investissent la rue en guise de solidarité avec le peuple palestinien


Béjaïa a vécu hier au rythme d’une imposante marche, initiée par l’association estudiantine Rassemblement action jeunesse (RAJ) de l’Universitré Abderrahmane- Mira, pour dénoncer les violences israéliennes que subit la population palestinienne dans la bande de Ghaza.
Quelque cinq mille étudiants ont pris part à cette manifestation de solidarité avec le peuple palestinien qui s’est ébranlée à 10 heures à partir du campus universitaire de Targa Ouzemour vers le quartier d’El- Qods situé non loin de la gare ferroviaire de Béjaïa. La procession humaine, qui a parcouru les quartiers du stade et d’Aamriw, prendra plus d’ampleur à hauteur de la cité Dawadji, lorsque des centaines de jeunes lycéens de différents lycées de la ville des Hammadites se sont joints à la marche reprenant à tue-tête des slogans condamnant l’agression israélienne contre des civils innocents dans la bande de Ghaza, en violation de toutes les conventions et légalité internationales. Les manifestants ont aussi exprimé le soutien de la communauté estudiantine de Béjaïa au peuple palestinien dans sa lutte pour le recouvrement de son territoire et la création d’un état indépendant. Les étudiants ont également lancé un appel à une intervention immédiate de la communauté internationale afin de faire cesser les opérations militaires israéliennes et permettre l’envoi de secours aux populations palestiniennes soumises au blocus alimentaire. Par ailleurs, dans une déclaration rendue publique intitulée «halte au massacre des Palestiniens et pour le respect de leurs droits nationaux légitimes», le Parti socialiste des travailleurs a appelé la population béjaouie à une marche de soutien au peuple palestinien programmée pour aujourd’hui à 10 heures de la Maison de la culture vers le siège de la wilaya de Béjaïa. A travers cette manifestation, le PST entend exiger que cessent «l’impunité et l’arrogance des criminels de guerre israéliens et mettre en échec leurs soutiens impérialistes d’Europe et des USA, l’arrêt immédiat des massacres et destructions dans la bande de Ghaza, la levée du blocus alimentaire et la reconnaissance des droits nationaux des Palestiniens».
A. K.

Le Soir d’Algérie 07/01/2009

( 4 janvier, 2009 )

Association Nationale de Jeunes

Rassemblement Actions Jeunesse

RAJ Université de Bejaia

APPEL

 

 

Nous appelons la communauté estudiantine a venir rejoindre massivement la marche pacifique qui aura lieu le mardi 06 janvier 2009  à partir de 10 H du matin du campus Targa Ouzemour ( en face la bibliothèque centrale) vers Elkouds ( a coté de  SNTV) pour :

Le soutien de nos frères palistiniens.

 

 

( 14 décembre, 2008 )

Hakim Addad a été congédié en Novembre dernier par les responsables d’Algérie Poste

 Mon licenciement est abusif et a une arrière-pensée politique »

EL WATAN du 13/12/2008

Publié dans le Blog le ; Dimanche 14/12/2008 .

Le licenciement de Hakim Addad de son poste d’assistant chargé de la communication à Algérie Poste s’apparente à un licenciement politique.

Confirmé au sein de cette entreprise le 21 mai 2008 après deux périodes d’essai de six mois chacune (du 16 juin 2007 à mai 2008), Hakim Addad a été licencié quatre mois plus tard, le 8 septembre 2008. Motif ? Il ne s’agit pas d’un cas d’« incompétence professionnelle ou de faute professionnelle grave ». « C’est un licenciement abusif qui a probablement sa portée politique. C’est un licenciement qui intervient après les activités intenses de l’association RAJ, dont je suis secrétaire général », déclare Hakim Addad, qui est aussi élu du FFS à l’APW d’Alger et secrétaire national chargé du mouvement associatif au sein du même parti. Y a-t-il alors une affaire Addad ? Pour trouver réponse à cette question, il faut peut-être revoir la genèse. Son recrutement à Algérie Poste a eu lieu du temps de l’ancienne directrice générale de l’entreprise, Ghania Houadria. « J’ai été recruté le 16 juin 2007 en tant qu’assistant auprès de la directrice générale chargée de la communication. Ma confirmation à ce poste est intervenue après deux périodes d’essai de six mois chacune. J’ai fourni les documents nécessaires pour le dossier administratif et le directeur des ressources humaines (DRH) a accepté mon dossier », affirme-t-il. Changement de position au gré des changements à la tête de l’entreprise. Hakim Addad n’a, semble-t-il, pas de chance. Ses déboires ont commencé deux mois après sa confirmation en tant que responsable de la communication d’Algérie Poste. Le limogeage de Ghania Houadria et son remplacement par Mohamed Hamadi à la tête de l’entreprise n’a pas été sans conséquence pour lui. « Dans un premier temps, le nouveau DG m’avait dit qu’il ne travaillait pas avec des assistants et que je serai affecté à une direction centralisée de mon choix. Ce que j’ai accepté, bien qu’aujourd’hui, ce même DG travaille avec quatre assistants », précise-t-il. Comme un malheur ne vient jamais seul, Hakim Addad a été surpris par le même DRH qui avait accepté, au début, son dossier ; il lui demande des documents supplémentaires dont la nature n’a pas été précisée. Quel genre de documents ? Pourquoi maintenant ? Aucune précision. « Il est très possible qu’il y ait une relation avec le départ de l’ancienne DG qui avait suspendu l’actuel DRH et cette demande de nouveaux documents », explique-t-il. Un simple argument pour hâter le licenciement ? En tout cas, les choses se sont précipitées pour Hakim Addad. La première décision qu’il a reçue, « après un mois de flou », était la notification de fin de ses fonctions en tant qu’assistant chargé de la communication.

Le DG de l’entreprise : « Je n’ai rien à dire »

Le 8 septembre, il reçoit deux autres décisions. La première l’informe qu’il est dégradé d’un poste supérieur à celui d’agent fonctionnel ; dans la deuxième, on lui signifie qu’il est carrément suspendu jusqu’à ce qu’il complète son dossier. Une journée après, soit le 9 septembre, une troisième décision met en œuvre le processus de sa « mise à la porte ». Dans cette décision, il apprend qu’il allait « passer devant un conseil de discipline parce qu’il n’a pas complété son dossier ». « On me laisse 12 heures pour compléter mon dossier sans me préciser les pièces à fournir. Alors que la décision dans laquelle on me demande de compléter mon dossier date du 8 septembre, on a décidé de mon passage devant un conseil de discipline le 9 septembre. Cela confirme que l’histoire du dossier n’est qu’un faux argument », souligne-t-il. Même au conseil de discipline, Hakim Addad n’a été convoqué que tardivement. « J’ai été convoqué à deux réunions du conseil de discipline et les deux convocations me sont parvenues en retard. On a tout fait pour que je n’assiste pas à ces séances. Alors que la première réunion s’est achevée sans prise de décision, la deuxième a décidé le licenciement. Même les syndicalistes qui faisaient partie de la commission paritaire (2 sur 3) avaient voté pour le licenciement », précise-t-il. Depuis, Hakim Addad s’est adressé à l’inspection de travail et a intenté une action en justice. L’affaire est à suivre. Contacté pour avoir sa version des faits, le nouveau directeur général d’Algérie Poste n’a pas souhaiter s’exprimer. « Je n’ai rien à dire. Le seul qui peut savoir pourquoi il a été licencié, c’est M. Addad. Il n’a qu’à s’adresser à la direction des ressources humaines », s’est-il contenté de nous dire. Hakim Addad, quant à lui, reste formel. « Le licenciement à une arrière-pensée politique. Il a un rapport avec les activités du RAJ, mon militantisme au sein du FFS et le fait d’avoir signé une pétition contre la révision constitutionnelle », tranche-t-il. Et d’ajouter : « Si c’est pour un dossier incomplet, le premier qui doit payer cette erreur est le DRH qui l’a accepté au début sans mot dire. »

Par Madjid Makedhi

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