( 6 octobre, 2009 )

Le Séminaire en Photos :

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( 6 octobre, 2009 )

Lettre de remerciements à la « bouteflicaille »

Lettre de remerciements à la « bouteflicaille »

Mustapha Benfodil.

Lettre de remerciements à la « bouteflicaille »

La police de Zerhouni m’a empêché hier, à Sahat Echouhada, d’assurer ma « lecture sauvage » sous le sempiternel prétexte que, tout majeur et vacciné et désenchanté que je suis, je n’ai pas le droit de rimailler sur les pavés de mon pays à moins d’une autorisation expresse délivrée par le Ministère de la Bêtise. Le résultat a dépassé mes propres espérances puisque l’interdiction a enfanté d’une marche, et l’oukase, d’une rugissante manif’ qui a fait trembler les ruelles de Bab-Ezzoune, de la rue Abane, de l’avenue Asselah Hocine, ainsi que les arcanes du TNA, du Palais de Justice, de l’Assemblée (im)Populaire, du commissariat de Cavaignac et de la Grande-Poste. Nous pouvons désormais compter sur le précieux concours de Madame La Police dont le crétinisme dans l’appréciation du « danger citoyen » (une lecture pacifique serait-elle donc plus périlleuse pour le « toufico-bouteflico-zerhounisme » qu’une marche fulminante ?) a permis cette magnifique crue populaire qui s’en est allée battre le pavé dans le ventre d’Alger aux cris de « POUVOIR ASSASSIN ! », « BOUTEFLIKA YA ATIKA POUVOIR ILA LIKA », « TOUFIK ASSASSIN, ZERHOUNI DEMISSION ! », « BAB-EL-OUED ECHOUHADA » et autre « DJAZAIR HORRA DIMOKRATIA »…
Je profite d’ailleurs de cet espace (non encore quadrillé par la « bouteflicaille ») pour annoncer les actions futures. Oui, car, mauvaise nouvelle M. Ouyahia : nous n’attendrons pas le prochain 5 Octobre commémoratif pour rebondir. Conscients du fait que folkloriser le 5 Octobre serait le tuer, nous avons résolu de faire de chaque jour un 5 Octobre. Prochains rendez-vous annoncés : chahutage au Salon international du Livre d’Alger et lectures sauvages éclatées dans tout Alger qui seront menées simultanément par 5 écrivains dont les noms seront rendus publics en temps opportun. Mais avant cela : un rassemblement à Bab-El-Oued le 10 octobre en solidarité avec mon ami Azwaw, victime emblématique de la répression féroce de l’automne 88.
Vous avez été héroïques, les gars, hier, mes amis les enRAJés en tête, mais aussi, toutes celles et tous ceux qui ont bravé la peur, la paresse morale et le fatalisme politique pour se jeter dans l’arène à leur corps défendant. Maintenant, à nous de faire en sorte que cette flamme insolente ne s’éteigne pas, et que l’incendie libertaire prenne pour de bon.
Quant à Madame La Police, je l’invite à prendre les dispositions qui s’imposent afin que nos rues soient transformées en brasier pour utopies en ébullition…

Fraternité anartiste !

Mustapha Benfodil
Alger le 6 octobre 2009

( 6 octobre, 2009 )

Commémoration du 5 octobre 1988

Quotidien El Watan, Mardi 06 Octobre 2009

Par : Ghania Lassal. 

Regroupement et marche à Alger

5 octobre 2009, 12h25. Place des Martyrs. Lieu de rendez-vous des partisans du Rassemblement actions jeunesse (RAJ) pour la commémoration annuelle des événements du 5 octobre 1988.

Mis à part quelques policiers en uniforme et en civil postés çà et là, la placette était calme. Etrangement calme même. Et pour cause, le mot d’ordre des manifestants : « Discrétion ». Des groupes épars de personnes attendent « le signal »… Certaines d’entre elles se perdent en conjectures des événements susceptibles de survenir. Montant mille et un scénarii, certains s’imaginant même menottes aux poings, embarqués par les forces de sécurité. Un « fauteur de troubles » de renommée s’est invité à la cérémonie, et qui n’est autre que Mustapha Benfodil, écrivain et journaliste. Depuis le 15 juillet, il invite les citoyens à se réapproprier la rue, à réinvestir les espaces publics, dont ils sont privés depuis un certain 14 juin 2004. Il est l’instigateur d’une série de « lectures sauvages », des pièces de théâtre jouées dans les endroits les plus improbables, et dont l’apogée promet d’être ce jour du 5 octobre, à sahat Echouhada, en plein cœur d’Alger. A quelques minutes du « coup d’envoi », Benfodil, qui s’improvise comédien clandestin pour ses lectures publiques, sait à quoi s’en tenir. Hakim Addad, secrétaire général du RAJ, annonce que les policiers autorisent la cérémonie de commémoration, mais lui interdisent formellement de prendre la parole. 12h40. Un étrange mouvement se forme sur la place et des dizaines d’hommes et de femmes, jeunes et moins jeunes, convergent, en quelques secondes, vers le kiosque situé au centre de la placette. Membres du RAJ, amateurs des lectures de l’écrivain, journalistes ou curieux, tous, pour un jour, agitateurs de l’ordre établi. Des banderoles sont accrochées de part et d’autre du kiosque, des pancartes sur lesquelles l’on peut lire « Algérie démocratique » sont agitées, comme pour narguer les quelques policiers qui surveillent de loin, pour l’instant du moins, le déroulement de cette manifestation. Le secrétaire général du RAJ, après avoir lu une déclaration dans laquelle il prédit, et invite, un « tsunami de rage », observe une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes d’octobre 1988 et « de toutes celles de la répression depuis cette date et jusqu’à aujourd’hui ». C’est alors que la parole est donnée à Mustapha Benfodil et à ses compagnons de lecture.

Les « indus occupants » priés de quitter les lieux

A peine le temps d’entamer les premières phrases de leurs textes que les orateurs sont interrompus par des agents de l’ordre, qui s’étaient faufilés dans la foule agglutinée autour du kiosque. Violemment empoignés, ils sont chassés par les policiers qui intiment l’ordre aux spectateurs de se disperser. Les « agitateurs », escortés par une dizaine d’agents, ne comptent toutefois pas en rester là. Ils se réunissent encore une fois, un peu plus loin cette fois-ci, à l’ombre d’un arbre. Nouvelle tentative de lecture. Nouvelle intervention des autorités qui, à coup de menaces, somment les « occupants indus » de la rue de quitter les lieux. Devant le refus catégorique d’obtempérer des manifestants, pacifistes pourtant, les policiers réagissent de l’unique façon dont ils savent faire montre : ils malmènent, bousculent, agrippent, poussent, menacent et insultent les « frondeurs » qui, ne se laissant pas démonter, scandent des slogans, ces mêmes slogans qui avaient fait trembler la capitale il y a de cela 21 ans. Franchement hostiles au pouvoir, « Toufik assassin, Zerhouni démission », ou patriotiques « El Djazaïr houra démoucratya », repris d’une même voix par ces dizaines de personnes, qui ne demandaient pas grand-chose : juste pouvoir jouir de cette liberté confisquée. « Ils voulaient que l’on circule, on va circuler ! » Spontanément, une marche est formée, sous les klaxons des voitures, les encouragements des passants et les regards amusés ou réprobateurs des badauds. Elle part de la place des Martyrs vers le TNA. Là-bas, un troisième rassemblement est tenté, en vain évidemment, les forces de l’ordre veillant toujours violemment au respect des consignes données. Qu’à cela ne tienne. Les manifestants reprennent la marche, avant d’être stoppés net par un attroupement de policiers, en face du commissariat de Cavaignac, en contrebas de la Grande-Poste. Sachant la course finie, ils observent un sit-in de quelques minutes, applaudissant à tout rompre cette manifestation spontanée de révolte. « Tous les jours sont un 5 Octobre », hurlait Mustapha Benfodil, avant de voir se disperser, pour de vrai cette fois-ci, la foule, « heureuse d’avoir été là ». Aurait-on peur d’un groupe de citoyens qui se rassemblent dans un lieu public afin de partager un moment de littérature ? Une chose est toutefois sûre : « Ils ont peut-être interdit une lecture, mais ils ont encaissé une manif entière. Une marche comme Alger n’en a pas vu depuis des plombes… », dixit le fauteur de troubles Mustapha Benfodil.

( 6 octobre, 2009 )

قوات الأمن حاصرت الشباب والطلبة دون وقوع صدامات

Quotidien El Khabar, Mardi 06 Octobre 2009

Par : Othmane Lahiani
اعتصام بساحة الشهداء ومسيرة وسط العاصمة بمناسبة 5 أكتوبر

قوات الأمن حاصرت الشباب والطلبة دون وقوع صدامات ctobre-elkhabar img-ombre-haut-droit
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 شهدت ساحة الشهداء، أمس، اعتصاما شبانيا نظمته جمعية  »راج » في الذكرى الـ21 لأحداث الثامن أكتوبر 1988، حضره عشرات الطلبة الجامعيين ومناضلون في أحزاب سياسية، بينهم النائب السابقة في البرلمان عن جبهة القوى الاشتراكية دليلة طالب، ومسؤول جمعية المختطفين من طرف الجماعات الإرهابية، غير معتمدة، ومنظمات ضحايا الإرهاب إضافة إلى صحفيين، قبل أن يتحول الاعتصام إلى مسيرة إلى غاية البريد المركزي.
نظمت جمعية  »راج »، نهار أمس، بساحة الشهداء، وقفتها السنوية في ذكرى أحداث أكتوبر 1988، حيث تجمع مناضلوها وعشرات الطلبة الجامعيين أمام قبة الساحة. وتم وضع إكليل من الزهور وقراءة الفاتحة والوقوف دقيقة صمت ترحما على  »ضحايا أحداث أكتوبر 1988 وشهداء الديمقراطية ». ورفع المشاركون في الوقفة شعارات تطالب برحيل النظام الحالي وتكريس الديمقراطية وتوسيع الحريات السياسية والمدنية، ووقف المضايقات ضد النقابات المستقلة والعدالة الثقافية، وإقرار حقوق ضحايا هذه الأحداث.
وقرأ رئيس الجمعية بيانا أكد فيه التزام  »راج  » بالعمل على إحياء الذكرى السنوية لضحايا وشهداء أحداث أكتوبر، ومواصلة النضال رغم المضايقات التي تقوم بها السلطة ضد الفعاليات الديمقراطية. ودعا الأحزاب السياسية الديمقراطية والنقابات المستقلة والجمعيات الناشطة في مجال حقوق الإنسان إلى الوفاء للتضحيات التي قدمها الجزائريون على مر العقدين الماضيين لتكريس حرية التعبير والديمقراطية والحريات الأساسية، مشيرا إلى أن استحضار السلطة لذات الممارسات التي كانت تقوم بها قبل أحداث أكتوبر 1988 من قمع الحريات ومنع التجمع والمسيرات في العاصمة واستعمال العصا بدلا من الحوار  »ينذر بتسونامي عنيف وغضب شعبي قادم قد ينفجر في أي وقت ».
وسيطر الارتباك على موقف السلطات ومسؤولي الأمن الذين حضروا إلى المكان على وجه السرعة، كون التجمع كان دون إشعار مسبق، ودفعوا بعدد قليل من عناصر الأمن إلى إخلاء المكان وتفريق المعتصمين وعشرات الفضوليين، وإخراج قياديي جمعية  »راج  » من قبة ساحة الشهداء ونزع الشعارات التي ألصقت بأعمدة القبة، قبل أن يقرر منظمو التجمع التحول إلى تنظيم مسيرة عبر شارع باب عزون المؤدي إلى المسرح الوطني ثم إلى شارع عبان رمضان مرورا بمقر البرلمان إلى غاية البريد المركزي، حيث حاصرت الشرطة المشاركين في المسيرة التي انتهت دون صدامات أو احتكاكات عنيفة مع الشرطة. وتعد هذه المسيرة الثانية في العاصمة، بعد مسيرة أحداث غزة، رغم حالة الحظر على المسيرات بالعاصمة.
وبدا واضحا غياب مناضلي وقيادات حزب جبهة القوى الاشتراكية وحزب التجمع من أجل الثقافة والديمقراطية عن التجمع، على عكس مشاركتهما في الوقفات التي كانت تنظم خلال السنوات الماضية.

( 5 octobre, 2009 )

21e anniversaire de l’automne démocratique : Quand le RAJ rallume la flamme d’Octobre

Quotidien El Watan : Dimanche 04 Octobre 2009 .

Par : Mustapha Benfodil

Comme chaque année, l’association Rassemblement action jeunesse (RAJ) tient à célébrer comme il se doit « l’intifada » fondatrice du 5 octobre 1988. Et pour ce 21e anniversaire des événements d’octobre, le RAJ ne déroge pas à la règle. Au menu : un séminaire de deux jours suivi d’un rassemblement, le jour J, à sahat Echouhada. Le séminaire en question, placé sous le thème « L’Octobre des libertés », a été étrenné hier par une conférence intitulée « Algérie : des disparitions forcées aux harraga ».
 

 
 

Le séminaire a été abrité par la Maison des syndicats, incrustée dans le quartier de La Glacière, près d’El Harrach, mis généreusement à la disposition de RAJ par la Coordination des syndicats libres, ceci dans un contexte de verrouillage systématique où, comme le souligne le leader de RAJ, Hakim Addad : « Il est de plus en plus difficile de trouver des espaces à Alger pour organiser ce type de rencontres. » Aux côtés de RAJ, des associations ont fait le déplacement pour marquer l’événement, notamment SOS Disparus et ses figures de proue dont Mme Fatiha Yous et Hassan Ferhati. On notera également la présence de représentants du mouvement associatif marocain, particulièrement l’association Action Jeunesse, la « jumelle » marocaine de RAJ, comme dira Hakim Addad. A souligner aussi la participation de la syndicaliste marocaine Fatna Afid de l’Organisation démocratique du travail (ODT). Cette première conférence donc a été donnée par le professeur Arezki Derguini, enseignant et chercheur à l’université de Sétif. Rectifiant quelque peu les termes de la problématique, son intervention se placera essentiellement sous le thème « Mouvements sociaux et action politique ».

Pour lui, les disparitions forcées « de la guerre civile ou de la lutte antiterroriste » et les « disparus de l’émigration illégale », autrement dit, les harraga, sont deux drames humains qui participent à la même tragédie, à savoir l’échec cuisant du pouvoir à dialoguer avec la société et, surtout, l’obstination du régime à configurer la société par le haut en vertu d’une vision profondément régalienne, autoritaire du pouvoir, au lieu que ce soit l’Etat qui soit l’émanation naturelle de la société suivant une mécanique démocratique. « Nous assistons à un conflit entre deux visions et deux projets : un projet qui considère que l’Etat doit être érigé par le haut et un autre qui estime que c’est à la société qu’il revient de construire l’Etat », souligne l’universitaire. Pour lui, il convient de distinguer entre la génération de la Révolution et la génération post-indépendance. « Le pouvoir est en train de passer progressivement des mains de la génération de la Révolution à la génération de l’indépendance », ajoute-t-il. A. Derguini diagnostique ainsi un conflit générationnel entre les deux conceptions suscitées. Et de préciser : « L’élite au pouvoir, particulièrement la hiérarchie militaire, s’accroche encore à cette idée que c’est l’Etat qui doit instruire et construire la société. » Sur la question des harraga, le conférencier avertit que « c’est l’une des prémices de la prochaine explosion sociale ». Et d’insister sur une thèse selon laquelle les mouvements sociaux ne sauraient triompher s’ils n’accordent une plus grande place au savoir qui, selon lui, doit vite prendre le relais de la rébellion spontanée. « Le savoir est la clé du changement. Il permet de concevoir un projet lucide et viable au lieu de se confiner dans des mouvements sans perspective », conclut-il.

« L’amnistie générale va consacrer l’impunité »

Hassan Ferhati de SOS Disparus emboîtera le pas au professeur Derguini pour brosser un tableau pour le moins poignant du drame des disparitions forcées en Algérie. D’abord, une question de sémantique. « Nous, on ne dit pas ‘mafqoudine’, ‘disparus’, on dit ‘makhtofine’, ‘kidnappés’, parce que nous, on sait qui a enlevé nos enfants. Ce sont les services de sécurité ! », assène-t-il d’emblée, avant de marteler : « Maranache habssine, on ne s’arrêtera pas ! Chaque mercredi, on tient nos rassemblements. Et ça, ça les fait fliper ! » Poursuivant son plaidoyer pour une reconnaissance sans ambages de la tragédie des disparitions forcées, Hassan Ferhati développera : « Ils nous disent qu’il faut tourner la page. Nous, on dit, non. Comment une mère peut-elle tirer un trait sur son fils ? On leur dit basta. La page de l’histoire de Algérie de 1988 à nos jours, le peuple doit la lire ». « Moi je veux comprendre : pourquoi ils ont pris mon frère ? Si c’est un terroriste, que la justice fasse son travail. J’irai moi-même en prison lui cracher sur la figure. On nous dit : prenez des indemnisations et qu’on n’en parle plus. Nous on dit ‘el moussaraha qabla el moussalaha’, la vérité avant la réconciliation. Nous, on a donné les noms, mais la justice n’a pas fait son travail. »

Le représentant de SOS Disparus déplore le fait que « le pouvoir joue sur les chiffres ». « Ils parlent de 6000 dossiers de disparus. Maître Ksentini parle de 7200 dossiers alors que dans son rapport de 2007, il avait recensé 14 400 cas. Nous, on dit qu’il y a 18 000 cas de disparition forcée en Algérie. » Et de prévenir que les familles de disparus ne vont pas se taire. « Cela nous vaut d’être persécutés aujourd’hui encore. Des mères de famille ont été tabassées dans la rue. Voilà la vérité : on n’a pas le droit de parler des disparitions forcées dans notre pays. » Dans la foulée, Hassan Ferhati dénonce par anticipation le projet d’amnistie générale dont maître Farouk Ksentini se fait le promoteur auprès de l’opinion. « La réconciliation nationale n’a rien apporté de bon. Maintenant, ils nous parlent d’amnistie générale pour consacrer l’impunité. Mais on n’a pas peur, on continuera à parler et à crier chaque mercredi : ‘atalgouna ouladna nadakhlou lediarna (relâchez nos enfants et nous rentrerons chez nous) ! », défie Hassan Ferhati. Le séminaire de RAJ se poursuivra aujourd’hui avec deux conférences : la première a pour thème « Le rôle de la culture dans l’éveil citoyen » qui sera animée par la cinéaste Habiba Djahnine et des activistes marocains. Quant à la seconde, elle sera consacrée à l’examen de la situation des mouvements sociaux au Maghreb. Et pour clore le tout en beauté, le lundi 5 octobre, un rassemblement aura lieu donc à la place des Martyrs. A la clé, un « happening » aux allures de « chahutage » citoyen. Un beau moment libertaire en perspective.

 

Mustapha Benfodil. 

( 1 octobre, 2009 )

Programme Préliminaire du séminaire du RAJ;

“L’Octobre des Libertés”

Commémoration du 21 ème anniversaire

                         1988-2009

Lieu ; Maison des Syndicats , Cité El-Oued Numero 2 – La Glacière .

( A coté de l’usine de gateaux REGAL ) ;

Samedi 03 Octobre 2009 :

13h00 : accueil des participants et invités

14h00 : Intervention d’Ouverture.

14h30 : conférence débat

 ”Algérie ; des disparitions forcés aux Harragas ”

Animée par :

·        Mr Derguini Militant , enseignant , chercheur

Dimanche 04 Octobre 2009 :

·        10h00 : Conférence débat 

            « Le rôle de la culture dans l’éveil citoyen ».

Animée par :

·                         Mr Mustapha Benfodil ; Journaliste, Auteur .

·                         Mme Habiba Djahnine;  Réalisatrice ,Ecrivaine.

.             Intervention d’un militant Marocain. 

12h30 : Déjeuner. 

14h30. conférence débat

«Les  mouvements sociaux au Maghreb ; état des lieux et perspectives ». 

Animée par :

·         Mme FATNA AFID syndicalistereprésentante de l’Organisation Démocratique du Travail (ODT) Syndicat Marocain .

·        Mme Maghraoui Amina ; présidente du comité femme du SNAPAP

·        Mr  Chahid Khalid représentant de l’Action Jeunesse du Maroc . Association de jeunes au Maroc.

18h00, clôture du séminaire.

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

               Dimanche 05 2009 Octobre à la place des Martyrs –Sahat a Chouhada- à Alger

12h30 : Dans le cadre de la réapropriation de l’éspace public ;Rassemblement Pacifique du RAJ et ses Amis (es) .

             Interventions d’enRAJés (ées) , recueillement , dépot de gerbe de fleurs .

            ” Lectures sauvages” de Mr Benfodil et sa troupe .  

            Soyons nombreux (ses) , il y va de nos Libértés , de notre Devenir .

( 23 septembre, 2009 )

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( 23 septembre, 2009 )

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( 23 septembre, 2009 )

Photos du café des libertés organisé par RAJ comité d’Aït Smail :

( 23 septembre, 2009 )

Association Nationale de Jeunes

Rassemblement Actions Jeunesse

RAJ

Comité Aït Smaïl

 L’association nationale de jeunes Rassemblement Actions Jeunesse (RAJ) comité d’Aït Smaïl a organisé le vendredi soir 18/09/2009 au niveau de la maison de jeunes sa quatrième édition du café des libertés pour thématique «  l’éducation ; état des lieu et perspectives dans la commune ». « Cette initiative s’inscrit dans la continuité des actions du RAJ, qui a comme principal objectif, la sensibilisation et la mobilisation des jeunes aux problèmes sociaux, ainsi que la promotion de toute activités culturelles, des droits de l’homme et citoyennes, aussi dans le souci de donner à la société, particulièrement les jeunes un espace public et de rencontres démocratiques pour débattre librement de questions d’actualité ».

Dans l’objectif de mieux orienter le débat, et d’enrichir la réflexion, l’association a invité les citoyens, les directeurs des écoles de la commune, les enseignants, les associations des parents d’élèves, deux inspecteurs de l’éducation, et tous le mouvement associatif ainsi que la maire.

La majorité des intervenants, ont rappelé qu’il est impossible de dissocier l’éducation au niveau de la commune avec la politique nationale de l’éducation jugée insuffisante et qui ne répond pas au normes et aux exigences de la société. Certains enseignants ont soulevé l’absences des conditions adéquates, qui permettent à l’enseignant de faire sans travail, tel que le manque des infrastructures de base, et les problèmes socioprofessionnels, sans oublier le marasme sociale, et la cherté de la vie qui empêche à la foi, les enseignants de faire leur devoir autan que éducateurs, les parents d’élèves de faire un suivi rigoureux à leurs enfants.

D’autres intervenants ont dénoncé la passivité de la société civile qualifiée démissionnaire, et individualiste dans la majorité des cas, en insistant sur le rôle cruciale et double tranchant de l’école de la rue et de l’environnement dans l’éducation.

A la fin, la majorité des interventions sont penchées que l’éducation est fondée sur un triple besoin à savoir ; la famille qui est la première cellule de l’enfant, l’école et la société (environnement). Dont il est indispensable de créer, renforcer et solidifier la relation entres ces trois composantes que chacune complète l’autre.

Sans oublier de signaler que la société ne peut pas s’échapper du phénomène de la mondialisation que il faut en profiter de ces avantages  et de se méfier de ses inconvénients.

Il est à rappeler que les thème à discuter dans ces rencontre sont arrêté à base des demandes des jeunes et les résultat des débats des rencontres précédentes, dont la première c’été un débat générale sur « être jeunes en Algérie ça veut dire quoi ? ». Convaincu que les jeunes sont des acteurs importants pour la construction démocratique et sociale et qu’ils constituent une force de proposition et de mobilisation, cette rencontre été une occasion à cette  population juvénile démographiquement majoritaire et minoritaire en matière prise de décision de s’exprimer en toute liberté sur leurs quotidien sans limiter le sujet de discussion.

 La deuxième a pour thématique « le rôle de l’action associatives dans le développement local », cette rencontre est pour objectif d’encourager et de redynamiser le mouvement associatif local qui représente un capital que nul qui peut contester ; il est un acteur incontournable dans tous le processus de développement local et régional, il peut jouer le rôle de médiation entre l’état et la population dans divers domaine, il est acteur important pour la construction démocratique et sociale dont il constitue une force de proposition et de mobilisation et il est souvent à l’origine d’un grand nombre d’initiatives où il participe à l’animation de la vie sociale et culturelle de la commune .

La mondialisation culturelle était le sujet de débat de la troisième édition. Partant du constat que notre société, particulièrement notre jeunesse est dominée par les moyens et les procédés les plus variés en visant à atteindre les couches sociales les plus diverses, pour jeter le trouble dans leur esprit, et les faire douter de leurs valeurs culturelles et civilisationnelles afin de mieux les contrôler et les assujettir, d’où elle est menacé par le formatage culturelle, cette jeunesse est souvent occidentalisée ou orientalisée  au détriment de notre culture, traditions, coutumes, valeurs et mode de vie ancestrales qui caractérisent notre société dont il faut préserver en faisant la différence entre la modernité et la tradition.

Durant toute les rencontres, la question de la passivité des cadre de la société (universitaires) qui ont un rôle important dans la société était souvent soulevée par les intervenants, a cet effet, le thème du prochain café des liberté sera sur le rôle des cadres dans la société.

Abdelouhab Fersaoui 

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