RAJ- Comité Bejaia Université :
Communiqué :
« Quand la vérité n’est pas libre, la vérité n’est pas vraie. »
Jacques Prévert
Il y a cinquante -trois ans ou les étudiants algériens
ont répondu à l’appel du devoir national de quitter les bancs des
universités pour rejoindre les rangs de l’Armée de libération
nationale, et depuis à nos jours le pays vit une situation de marasme
politique, sociale et économique, il est l’otage de la corruption
politique et morale.
Portons le regard sur notre pauvre université, malade, elle l’est
aussi ; ou elle n’a jamais était un lieu de savoir et de recherche
scientifique, et le statut d’un universitaire fait pitié au lieu de
faire envie comme ailleurs dans le monde, la part de responsabilité de
l’Etat est grande, trop grande dans ce qui arrive à l’université
algérienne. La politique de la normalisation et les fausses solutions
des problèmes prend l’ampleur à l’intérieur et l’extérieur de
l’université, ils versent des milliards pour apparaitre blancs.
Nous sommes arrivés à un stade chaotique, incompréhensible ou le jeune
algérien a perdu même le gout de vivre. Il est grave quand
l’université est utilisée, non pour former des avant-gardes de la
société mais à des enjeux politiques et au profit d’une poignée de
personnes, alors que l’étudiant rêve de faire un stage pratique pour
finir ces études, parlons pas du travaille ; combiens notre université
forme-t-elle de chômeurs par an ?il pleut des diplômes !Pire la
gestion administrative des affaires pédagogiques ;des filières ferment
et de nouvelles sont ouvertes sans aucune logique, si ce n’est pour
plaire au ministre, l’hygiène est inexistante , quand à la sécurité
elle n’existe qu’au niveau des postes de polices ! Depuis quand le
phénomène du harraga et la fuite des cerveaux sont massivement
apparut en Algérie ? Pourquoi, ce désengagement de l’intellectuel
algérien par rapport au rôle qui lui est théoriquement dévolu, qui’
est celui d’être « la tète pensante » de la société ?
Toutes ces questions restent posées sans réponses, l’Algérie ne sera
pas détruite par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent
agir et qui refusent d’intervenir, Il faut agir vite afin de couper la
mèche de cette dynamite qui pourrait embraser l’Algérie.S.Générale :
Ferhat Mouhali« Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir »
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