Element de Réfléxion
Alerte rouge: un complot 05 octobre bis est en route.
Mercredi 10 septembre 2008
Nous savions depuis des mois que l’impasse politique dans laquelle s’est fourvoyée l’oligarchie ne pouvait pas perdurer, car elle menaçait tout le régime d’implosion. La catalepsie politique de Bouteflika et son retrait ostensible des tractations claniques, à la veille des élections présidentielles, et dans une situation sociale au bord de l’explosion sociale généralisée, semble avoir poussé les membres principaux de la junte à tenter de rééditer un complot d’envergure, pour reprendre totalement en main une situation qu’ils ne contrôlent plus de la façon qu’ils voudraient.
Nous avons appris qu’un travail d’action subversive, intense et à très large spectre, a été mis en marche pour inciter les jeunes algériens de tout le pays, à se soulever. Des agents provocateurs sont brieffés pour entraîner la foule à commettre des dévastations, des carnages et des viols, dans l’intention d’épouvanter la population et amener celle-ci à supplier l’armée d’intervenir et de sévir contre les “hordes de voyous”.
Un scénario de coup d’état, et l’instauration d’un “Comité de salut public” fantoche seraient à l’ordre du jour. Ce serait pour eux la solution idéale pour faire main basse sur le trésor et permettre à leurs alliés américains de s’installer au Sahel et dans notre Sahara.
Il y a péril en la demeure!
L’Algérie est en danger!
Des dizaines de milliers de tracts et des Mailings appelant au soulèvement sont dirigés par des équipes spécialisés dans la propagande et la subversion. Des agents provocateurs se sont infiltrés au sein des quartiers, dans tout le pays, notamment à Alger et à Constantine pour préparer l’embrasement “spontané”.
Certains corps de sécurité et des voitures banalisés sont fins prêts, pour créer l’affrontement et amener le pays au bord de l’explosion. Mais tout est préparé pour circoncire les émeutes après que celles-ci aient provoqué l’hécatombe au sein des populations. L’armée se prépare, d’ores et déjà, le rôle, encore une fois, de sauveur de la république et de la sécurité publique. Et elle fera en sorte que ce soient les populations meurtries par des jacqueries sanglantes qui l’appelleront à son secours. Le peuple doit continuer à penser qu’il n’est pas apte à se prendre en charge, et que seule l’armée restera un gage de quiétude pour le pays.
Tous les paris sont ouverts et un coup d’état est hautement probable. Il nous appartient, en tant que peuple, de ne pas permettre qu’une telle horreur se produise. Nous devons déjouer le complot! Il y va de l’existence de notre nation.
Nous devons occuper le terrain politique dès la veille du 05 octobre. Notre jeunesse, dans tout le pays, doit rester vigilante et refuser de répondre à la provocation d’éléments qui seront envoyés pour provoquer le drame. Certes, la situation est devenue intenable pour le peuple algérien, et encore plus pour sa jeunesse. Mais ce soulèvement programmé dans les officines de la junte et de leurs associés de tous bords, ne nous conduira qu’à plus de pouvoir pour la junte, et à plus de malheur et d’oppression pour le peuple.
Nous ne devons pas quitter nos quartiers. Ou mieux encore, nos domiciles.
Nous provoquerons un chahut national qui durera toute la nuit du 04 au 05 octobre.
Nous ferons un vacarme qui étonnera la planète entière, pour attirer l’attention de l’opinion mondiale sur la nature du régime.
Les youyous éclatants de nos sœurs seront une réponse à leurs grognements de charognards.
Mais nous empêcherons toute violence.
Nous démasquerons les agents provocateurs.
Nous protégerons notre patrimoine public.
Nous serons plus intelligents et plus déterminés que leurs stratèges monstrueux.
Parce que nous aimons notre pays et que nous sommes déterminés à le sauver.
Nous serons unis face à l’ennemi. De l’ouest, du Centre, de l’est, du Sud, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, nous leur donnerons une leçon digne de celle que le peuple algérien a administré au pire colonialisme de l’histoire.
Nous devons, pour cela, nous mobiliser tous. Face à leurs moyens, colossaux, qu’ils mettent en œuvre pour nous amener à nous exterminer les uns, les autres, nous devons constituer une armée de la communication et du téléphone arabe. Que chacun d’entre nous se mette en devoir de passer le message au plus grand nombre de nos compatriotes, en arabe, en tamazight et en français, jusque dans l’arrière pays, jusqu’à l’oasis la plus reculée, et la dachra la plus enclavée.
Et que Tahia bladi devienne le lieu ou nous nous rencontrerons pour déjouer toutes leurs manoeuvres. Pour démasquer les agents qu’ils vont infiltrer parmi nous, et déchiffrer les tracts qu’ils vont mettre en circulation. Nous devons faire circuler une seule consigne: Aucune violence!
Mais nous devrons faire briser le mur du silence qu’ils ont érigé autour de notre souffrance, par une presse qui leur est inféodée. Notre cri de colère devra être entendu du monde entier.
Dieu m’est témoin que je n’obéis à aucune injonction si ce n’est celle de ma conscience et de mon amour pour ma patrie, et que ma seule ambition est d’assister à l’avènement d’une Algérie fraternelle.
En avant mes frères et mes soeurs. Notre pays attend de nous que nous le sauvions! Que vienne l’heure de la délivrance et de la dignité.
D.B
Salam,
Ce cher Monsieur nous propose de rester chez nous ce soir là ?!. Déja que toute l’année nous sommes obligés de ne pas bouger , franchement ce jour la il serait d’un « a plat ventrisme » que de ne pas se motrer .
Bien sur , loin de nous tout ésprit de violence quelquonque , mais ce n’est pas parceque « eux » ne se chargent pas comme il faut de la sécurité du citoyen que cela doit nous empecher de nous manifester .
C’est justement cet argument qu’ »ils » utilisent toute l’année , « pour raison de sécurité je ne vous laisse pas manifester « , non , nous n’allons pas en plus faire dans l’autocensure et être plus royalistes que les rois .
Je dirait en plus que nous ne sommes pas dupes non plus des éventuelles tentatives de manipulation et autres récuperations , mais nous ne sommes pas aussi tomber de la derniere pluie.Le jeune Algerien sait , la Vie lui a montré , appris .
20 ans c’est un fort moment de rappel du méssage, de reconnaissance et d’hommage , mais aussi de tracer la suite ensemble . Il ne faut pas le rater tout en prenant en compte l’ensemble des éventualités.
Avis à débattre.